DeadCells
DeadCells… Tout est dans le titre ! Préparez-vous à mourir, encore, encore et encore ! Le jeu vous le fait comprendre très rapidement, et de manière très brutale !
Heureusement, la mort n’est que le commencement. Aussitôt tué, aussitôt ressuscité !
La frénésie du jeu ne s’arrête jamais, ceci grâce à un joueur qui nous obéit au doigt et à l’œil. Les contrôles sont intuitifs au possible, et le personnage saute, esquive, frappe, recule, glisse comme on le souhaite !
Aussi, en cas d’erreur et de mort prématuré, impossible de s’en prendre au jeu. Si notre personnage meurt, c’est de NOTRE faute.
Cependant, il est de nature de penser que partir à l’aventure avec une épée rouillée et un arc formé d’une brindille ne va pas nous faire bien avancer… Que nenni ! Qui dit «Rogue-Like », dit « farming ».
Au gré de nos parties, nous allons être amenés à récupérer des schémas sur les monstres vaincues. Schémas qui permettront, moyennant une monnaie d’échange dites de ‘’Cellules’’ (au tien, comme le titre du jeu), d’obtenir de nouvelles armes, et donc de nouvelles façons de nous défendre (mais également de maltraiter les monstres qui croiseront notre chemin, il faut bien l’avouer !).
C’est ainsi que le GamePlay de DeadCells se dévoile à nous, au fur et à mesure de nos parties. Nous devenons, à chaque fois, de plus en plus puissants.
D’une part par l’augmentation de notre équipement, mais aussi par la compréhension du ‘’pattern’’ des ennemis rencontrés. Nous nous rappelons leurs attaques, et nous profitons de nos connaissances (et de nos nouvelles capacités) pour les écraser, et continuer notre route !
On pourrait se dire, dans ce cas, qu’une fois le bon équipement en poche, et avec une bonne connaissance des ennemis, le jeu se termine. Il nous suffirait de voler jusqu’au dernier niveau, affronter le boss et on range la cartouche au placard ?
Oui, ça pourrait être vrai, mais pas avec DeadCells ! Une fois ‘’terminé’’, le jeu nous gratifie d’un accès à une difficulté supérieure. Des nouveaux ennemis, des dégâts reçus (beaucoup) plus importants, et des potions de vie de plus en plus rares, voir quasi inexistantes dans les niveaux de difficulté les plus hauts !
On pourrait croire que cela ressemble à du masochisme, mais il ne faut pas oublier que DeadCells fonctionnent dans les 2 sens et n’oublie pas de récompenser les joueurs les plus acharnés ! Nouvelles armes, nouvelles compétences, nouvelles améliorations seront donc au rendez-vous, afin de réussir à ‘’terminer’’ (encore une fois) le jeu.
Ainsi, les nouveaux équipements débloqués permettent de changer du tout au tout notre façon d’appréhender les niveaux ! Une dizaine d’heures à jouer avec de l’équipement au corps à corps, et on débloque tout d’un coup, une arbalète surpuissante. Et hop ! Le jeu repart de plus belle !
Sans oublier que par-dessus cette accumulation gargantuesque d’armes en tout genre, s’ajoute des bonus latents.
On comprend que l’épée huileuse qu’on avait débloquée quelques heures plus tôt, associée avec un arc permettant d’enflammer les ennemies, va dorénavant leur infliger uniquement des coups critiques ! Ou encore, que la bombe de glace va permettre de geler les ennemis, et que nos éclairs infligent des dégâts doublés aux ennemis glacés !
Chaque build a ses bonus et ses malus. Mais aucun n’est meilleur qu’un autre. Tout s’adapte au joueur.
Ainsi, une personne privilégiant les attaques au corps à corps, aura donc un build bien différent d’un joueur préférant la sécurité d’une attaque à distance ! Tout est une question de goût propre à chacun !
Et avec tout ça, le jeu se targue de proposer d’autres défis, comme finir un niveau sous un certain temps. Ainsi, on se rend compte qu’un équipement parfait pour avancer prudemment et ratisser un niveau de fond en comble, devient complétement obsolète dans ce cadre précis.
DeadCells pousse sans arrêt le joueur à se réinventer ! A l’image du jeu en lui-même, qui se réinvente également à chaque nouvelle partie, les niveaux étant générés de manière procédurale. Impossible de prendre un niveau pour acquis, ce qui pousse à la rejouabilité !
De plus, au gré de ces parties, le joueur va débloquer de nouvelles zones, qui comprennent donc de nouveaux ennemis et de nouveaux pièges.
Ainsi, on se retrouve de nouveau dans la situation d’une première partie. À découvrir un nouvel ennemi, sans savoir quelle sera son attaque à notre encontre, avec le stress de la mort qui s’accompagne.
Car oui, DeadCells reste un « Rogue-Like », et possède donc un système de mort punitive ! Pas de checkpoint, pas de « Continue ? » ou de deuxième vie. On meurt, on recommence du début !
Le jeu est dur ! Mais pas insurmontable ! Chaque mort nous rend plus puissants, nous permettant d’apprendre de nos échecs, et de revenir afin de détruire ce qui nous avait précédémment envoyé au tapis !
Avec DeadCells, les 2 maîtres mots sont patience et adaptation. Facile à aborder, difficile à terminer. Mais terriblement jouissif à chaque réussite !
Les +
La maniabilité ultra précise
La rejouabilité quasi infinie
Chaque joueur y trouvera son compte
De la frustration de la mort, se dégage l'envie de recommencer
Bestiaire conséquent
Une tonne d'équipements à débloquer
Les -
La frustration peut parfois être un peu trop forte...
Les pièges sont parfois posés de manière un peu trop vicieuse...